L'auteur chemine sur la route de la soie essentiellement à la belle saison car sa route est impraticable l'hiver. Le livre qu'il en rapporte (en trois épisodes : Longue marche, Vers Samarcande, Le Vent des steppes), accueilli par une critique médusée, n'est en rien l'évocation d'un exploit : simplement le récit émerveillé d'un voyageur qui va de rencontre en rencontre, ne cesse de se demander pourquoi il marche... et constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde