Vers 1720, la flûte à bec commence à s'effacer au profit de la flûte traversière, et l'éditeur Le Cène à Amsterdam prie Vivaldi d'écrire des concertos pour cet instrument. Pris par le temps, il remanie plusieurs concertos, donnant un titre à certains : La Tempesta di mare (RV.433), La Notte (RV.439), Il Gardellino (RV.428), il compose également un nouveau concerto RV.435, et au total 9 concertos sont publiés dans cet opus 10. Ni lui, ni Le Cène ne pouvait pressentir quel serait par la suite l'incoyrable succès de cet opus 10, dont les frères Bartold et Sigiswald Kuijken s'emparent à leur tour avec un bonheur particulièrement communicatif.