Sur ce premier album extrêmement impressionnant, le musicien américain tisse une toile enivrante qui mêle chansons intimistes acoustiques dans le style Laurel Canyon seventies et neo soul du 21e siècle. Un son d'une rare beauté emmené par sa voix incroyable. Il parle de ce premier album comme d'une oeuvre intime et personnelle, dont chaque chanson a des reflets autobiographiques.

Après la sortie de Moonshine, le producteur suédois, auteur-compositeur et avant-gardiste extraordinaire revient avec son dixième album studio. Avec une musicalité magistrale et sa voix mélancolique, Johanson nous emmène sur une route onirique, racontant dix histoires à travers dix chansons, nous invitant dans son univers sombre et singulier.

Dans cet album intitulé Guitar chant, aucune voix, chant ou texte, l'élément principal est la guitare. Elle se substitue au chanteur.se et prend la parole avec ses notes, ses harmonies, ses silences aussi. Les divers intervenants viennent se greffer et apporter leur musicalité au projet, et c'est sur une base solide de reggae mais avec une approche "jazzistique" que les morceaux prennent forme. Kubix s'entoure d'artistes de renoms comme la pianiste japonaise Aya Kato (Kymani Marley, Sean Paul, Mykal Rose.), le claviériste Marcus Urani (Groundation), ou plus étonnant encore, le légendaire bassiste et chanteur des Gladiators, Clinton Fearon.

Quand sa mère lui rapporte l'album Salt song de Stanley Turrentine d'un voyage au Canada, Julien Lourau, adolescent, est impressionné par l'ampleur du son et le groove du saxophoniste. Il est aussi séduit par les arrangements luxuriants et le son funky de l'ensemble qui caractérisent les productions du label CTI. Créé par le producteur Creed Taylor, CTI marquera les esprits des amateurs de jazz dans les années 70 comme Blue Note dans les années 60, hébergeant même des artistes qui débutèrent sur le prestigieux label comme Stanley Turrentine ou Freddie Hubbard. Ces deux labels partagent aussi le même ingénieur du son, le maître Rudy van Gelder. Mais CTI, très productif pendant sa quinzaine d'années d'activité, ne jouit pas aujourd'hui de la même aura populaire que son prédécesseur. "Pour imaginer cet album, j'ai réécouté énormément de morceaux de CTI, j'en ai découvert certains et j'ai remarqué, bizarrement, que beaucoup de musiciens d'aujourd'hui connaissaient très mal CTI, label considéré comme mineur. A tort."

S'éloignant tranquillement de la scène internationale traditionnelle pour partir voyager en Europe pendant des mois dans un vieux camping-car afin de nourrir son côté hippie, puis se lançant à corps perdu dans un projet baptisé "Total World Tour", la chanteuse et actrice anglaise délivre avec cet opus un voyage aussi bien au sens géographique qu'émotionnel et musical avec un goût prononcé pour les grooves sensuels de la Jamaïque, rappelant avec une grâce magistrale que le reggae est la soul de ce pays.

Replongez-vous dans d'incroyables archives "cosmic-disco-funk" grâce à cette réédition de The Vaults of Zagora Records Mastermind (1971-1984), disponible aux format CD et Vinyle. Daniel Vangarde, auteur-compositeur et producteur français, rencontre en 1967 Jean Kluger qui devient son éditeur. Ils formeront dans les années 70 un tandem qui se se distinguera dans ces domaines, pour une pléthore d'artistes français populaires tels que Petula Clark, Claude François, Joe Dassin, Dalida, Régine, Sheila et Ringo. Puis en 1975, né le label de Vangarde, Zagora, et de son unique album solo. Avec ou sans son acolyte, Vangarde a également écrit et produit des morceaux restés underground, sous plusieurs pseudonymes (Starbow, Who's Who, Soul Iberica Band, Yamasuki, Rocky & Vandella...) et pour divers artistes.

Septième album pour ce jeune pianiste et chanteur (aussi auteur, compositeur et interprète) américain de 31 ans qui joue une musique aux confluences du blues, du boogie woogie et du New Orleans.

Le temps modelé transforme et révèle l'artiste à lui même, il est un élément essentiel du processus artistique. Dans ce nouvel opus au titre proche de l'oxymore, Sophie Alour poursuit sa quête d'elle-même, loin des codes du genre et libérée de toute idée de performance. Diluant la perception du temps, passant de la rêverie à des rythmes hypnotiques, elle mêle en alchimiste toutes les sources de son inspiration. Entre la guitare acoustique de Pierre Perchaud, le son de violoncelle de Guillaume Latil, qui offre la possibilité d'un chant à deux voix avec le saxophone ténor dont il partage la tessiture et la batterie minimaliste de Anne Paceo, Sophie Alour s'empare de la contrainte imposée par cette formation pour en faire l'outil d'une écriture épurée et expressionniste. Bio : Sophie Alour en est à son neuvième projet en leader. En 2022, elle a reçu la victoire dans la catégorie artiste de l'année. Elle a reçu le prestigieux prix Django Reinhardt pour toute sa carrière en 2021 ainsi que la médaille des chevaliers des arts et des lettres des mains de la ministre Roselyne Bachelot en mars 2022. Son parcours, les récompenses récentes, ce disque au titre en forme de prophétie autoréalisatrice témoignent dune musicienne en pleine maturité qui est à un moment clé de sa vie artistique. Née en 1974, Sophie Alour a commencé le saxophone en autodidacte à 19 ans, après avoir étudié la clarinette au conservatoire de Quimper. C'est sur scène, in vivo, qu'elle fait l'apprentissage du jazz et les collaborations s'enchainent à partir des années 2000, avec notamment Wynton Marsalis, les frères Belmondo, Aldo Romano ou Laurent Coq. ... Elle a sorti huit albums sous son nom, tous salués par la critique (Choc jazzman, ffff télérama etc...) aujourdhui, elle fait partie du quartet de Rhoda Scott depuis quinze ans et joue régulièrement avec le batteur Leon Parker, avec le big band de Christophe dal Sasso et on a pu la voir aux cotés de Glenn Ferris, Biréli Lagrène, Jeff Ballard, Ambrose Akimusire, les frères Belmondo, André Ceccarelli, Geraldine Laurent, Eric le Lann, Alain Jean Marie, Airelle Besson, lONJ, Manu Katché, Thomas Dutronc etc. Son parcours est jalonné par de nombreuses nominations et distinctions, Django d'or 2007 du jeune talent, génération spedidam 2018, nomination aux victoires 2019 puis 2020. Un parcours qui trouve son couronnement avec le prestigieux prix Django Reinhardt 2020 de l'Académie du jazz et une victoire dans la catégorie artiste instrumentale de l'Année en 2022.

Bordeaux Concert est un témoignage précieux de la dernière tournée que Keith Jarrett a effectué en Europe en 2016. Chacun des concerts solos que Jarrett a donné durant cette période possède son caractère propre et celui de Bordeaux met particulièrement en avant la dimension lyrique du style du pianiste. Au cours de cette suite totalement improvisée, pleine de surprises et de trouvailles raffinées, la musique se développe avec beaucoup de naturel en donnant l'impression de s'ouvrir avec sensibilité à une forme d'intimité extrêmement touchante. Dans son compte rendu du concert le critique du Monde écrit avoir retrouvé dans le flux de la musique des échos des célèbres disques Köln Concert et Bremen-Lausanne, et s'épanche sur la beauté et les séductions irrésistibles de ses longues plages improvisées "suscitant une communauté de l'écoute, au bord du silence, la conscience d'un temps hors du bruit et des fatigues du monde."

Pour son troisième album studio, Imany a choisi de réunir huit violoncelles autour d'elle pour un album de reprises qui deviennent, sans oublier leurs racines, des chansons d'Imany au service de ses convictions. Depuis dix ans, la voix grave de l'artiste séduit le public français au rythme de compositions nourries de ses inspirations soul, folk et blues. Après le triomphe de ses deux premiers albums, de la BO du film Sous Les Jupes des filles et des deux singles, Don't Be So Shy et You Will Never Know, Imany enchaîne les succès à travers le monde.

Le trio du violoniste Erlend Apneseth avec le guitariste Stephan Meidell et le batteur Oyvind Hegg-Lunde fait suite à l'album Salika, Molika, nominé pour le Prix Nordique de 2019, avec ce disque qui se présente sous la forme d'une remarquable suite de compositions inspirées par les rythmes et la physionomie du corps humain en mouvement. Les sons de leurs instruments originaux sont intégrés à des rythmes électroniques et des textures traitées pour former une sorte de style digital-folk amélioré dont les influences s'étendent des ragas traditionnels d'Asie du Sud à la culture de la danse contemporaine du monde entier. Le résultat est une musique intense et très rythmée, où les domaines normalement séparés du cerveau et du corps peuvent sembler fusionner en un groove irrésistible. Alors que le trio joue - dans une interaction de rêve entre les instruments et les joueurs, les solistes et l'ensemble - les basses profondes s'entrecroisent en vagues avec des paysages sonores ambiants aériens.

Where I'm Meant To Be est une célébration bruyante de la vie, une élévation affirmative du son hybride sinueux et du caractère collectif raffiné d'Ezra Collective. La pochette de l'album fait référence à Underground de Thelonious Monk, et les chansons associent une confiance froide à une énergie brillante. L'album, qui comprend des invités avec Sampa The Great, Kojey Radical, Emile Sande et Nao, associe jazz et sonorités afrobeat.

Archie Shepp et Jason Moran : il y a des rencontres qui révèlent comme un fil de trame dans l'histoire de la musique. Des résonances jusqu'ici presque imperceptibles,et qui soudain s'entendent clairement.