Une anthologie couvrant la totalité de sa carrière réunissant 17 performances live et studio essentielles, y compris des versions solo incontournables et des titres du groupe Big Brother & the Holding Company. L'album contient une version inédite de Piece of my heart, enregistrée en live au Generation Club à New York en avril 1968 pendant le concert pour la veillée de Martin Luther King, le premier enregistrement Careless love de Lead Belly, des performances live avec le groupe Big Brother & the Holding Company, le Kozmic Blues Band, Janis en live au festival Woodstock (1969) et au légendaire festival Express Tour (1970) ; ainsi que des performances studio issues des quatre albums originaux.

Le cd alterne des chansons enregistrées par le groupe vocal sud africain Overtone et la chanteuse Yollandi Mortjie avec des pièces instrumentales.

Dans cet opus le groupe nous mène par la transe puis nous emmène dans leur nouvel univers par une sucession de rythmes et mélodies fascinantes qui sont tout autant leur identité et leurs origines musicales.

En 2012, après une poignée de maxis sur différents labels, le norvégien sort It's the arps EP. Emmené par l'emblématique Inspector norse, le style du producteur, mélange unique de house et de disco boosté aux synthés 80's, rencontre un succès immédiat. Il monte alors son label, Olsen, sur lequel il publie Spiral, Lanzarote en collaboration avec son compatriote Lindstrom et Strandbar. Ces EP lui permettent d'affirmer son style. Ses morceaux suscitent l'enthousiasme des danseurs et amateurs d'électro et convertissent les plus réfractaires au genre à une joie communicative. Pour lui il est désormais temps de s'essayer à un format plus long et c''est chose faite avec le bien nommé It's album time. Le résultat est à la hauteur des attentes que le producteur a suscitées. Il livre un disque enivrant avec des morceaux calibrés pour la fête mais aussi avec des surprises, comme la présence de Bryan Ferry.

Petit Biscuit, c'est Mehdi, un jeune prodige de l'électro de 16 ans qui a commencé à composer dans sa chambre. Grand fan et magicien du sample, le jeune artiste excelle dans l'art de donner à chaque son une texture et une sensibilité unique. Mélomane avant tout, il joue et interprète chaque instrument présent sur ses pistes : du violoncelle au piano, en passant par la guitare et les percussions. Après un an sans avoir dévoilé de nouveaux tracks, la sortie de ce EP va sans aucun doute être une excellente nouvelle pour tous ses fans aux quatre coins du monde !

Le musicien normand présente ici son premier album qui résonne bien au-delà de la sphère électro.

Paavo Järvi inaugure son nouveau mandat de chef de l'orchestre de la Tonhalle de Zurich avec un programme consacré à Messiaen. Alpha Classics va accompagner cette union extrêmement prometteuse : "J'ai toujours beaucoup admiré la musique française. [... ] Je considère Messiaen comme une voix très originale et absolument unique en son genre. Il suffit d'écouter trois secondes d'une de ses oeuvres pour avoir aussitôt la certitude que c'est du Messiaen. Son style est d'une clarté très reconnaissable. Dans les deux oeuvres de jeunesse de Messiaen, Les Offrandes oubliées et Le Tombeau resplendissant, la religion et le mysticisme jouent un rôle important. Si on les écoute attentivement, on remarque qu'une harmonie ne cesse de se transformer, de sorte que l'on ne peut jamais prévoir quelle note va suivre. L'harmonie de Messiaen ne produit pourtant pas l'effet de quelque chose d'expérimental, elle a un sens inéluctable et fait naître le sentiment que cette séquence d'accords n'aurait pu avoir été composée autrement. La musique est un langage à part entière, qui commence là où les mots cessent".

Vers 1720, la flûte à bec commence à s'effacer au profit de la flûte traversière, et l'éditeur Le Cène à Amsterdam prie Vivaldi d'écrire des concertos pour cet instrument. Pris par le temps, il remanie plusieurs concertos, donnant un titre à certains : La Tempesta di mare (RV.433), La Notte (RV.439), Il Gardellino (RV.428), il compose également un nouveau concerto RV.435, et au total 9 concertos sont publiés dans cet opus 10. Ni lui, ni Le Cène ne pouvait pressentir quel serait par la suite l'incoyrable succès de cet opus 10, dont les frères Bartold et Sigiswald Kuijken s'emparent à leur tour avec un bonheur particulièrement communicatif.

Ecrit pour grand orchestre, avec des vents par trois et un grand nombre de percussions, le Concerto pour piano est ici présenté dans sa révision de 2007 par le pianiste Barry Douglas. Un concerto dans la grande tradition de Rachmaninov et Prokofiev, dont le sous-titre "Résurrection" fait référence à la mélodie d'un choral non-religieux, qui se fraye un chemin graduellement vers un climax très puissant. Le Concerto pour flûte est une pièce très variée aux couleurs kaléidoscopiques, interprétée par Lukasz Dlugosz. Antoni Wit et le Orchestre Philharmonique de Varsovie sont les champions incontestés de la musique de Penderecki.

Isabelle Faust et François-Xavier Roth explorent ici des facettes extrêmement contrastées de l'oeuvre pour violon de Stravinsky. Du Concerto à la Pastorale, le compositeur joue avec les codes et les couleurs, esquissant des paysages sonores d'une vivacité extraordinaire. Une fois encore, les musiciens des Siècles ont su retrouver, sur instruments d'époque, cette dynamique originelle... et ça change tout !

Un disque de concertos pour flûte de Mozart, par la soliste de l'Orchestre Philharmonique de Radio France, Magali Mosnier. Elle est ici accompagnée d'un des meilleurs orchestres de chambre d'Europe, l'Orchestre de Chambre de Munich. Egalement au programme : Andante pour flûte et orchestre, le Songe de Scipion et le premier air de La reine de la nuit.

Decalogue est un nouveau projet original de Sufjan Stevens. C'est à la demande du chorégraphe du New York City Ballet, Justin Peck, que Stevens a composé 10 pièces pour piano, minimalistes. Decalogue est la cinquième collaboration entre le chorégraphe et Sufjan Stevens et se place dans la tradition minimaliste qui fait écho à certaines oeuvres de Debussy ou Satie.

Quand dans un geste tout à la fois de passion et d'orgueil, suicidaire et admirable, Albéric Magnard périt le 3 septembre 1914 en défendant les armes à la main sa maison contre les Allemands et immédiatement héroïsé par toute une nation. Et pourtant, encore aujourd'hui, il est mal connu. Son oeuvre bâtie depuis 1887 avec des pièces pour piano, joyaux de poésie, féériques, nobles et subtils, jusqu'à sa dernière composition de musique de chambre, la sonate pour violoncelle (1910), dense et profonde, permettent de redécouvrir tout un pan essentiel de la musique française à la veille de la Grande Guerre.

Troisième volet très attendu de la trilogie des enregistrements classiques du plus jazzy des accordéonistes. Le maestro a commencé par la musique classique avant d'orienter sa carrière vers le jazz et la variété. Il a ainsi collaboré avec Michel Petrucciani, Michel Portal, mais aussi Claude Nougaro, Barbara ou Juliette Gréco pour ne citer qu'eux.

La compositrice a donné vie à trente-cinq opus destinés à toutes les formations musicales, dont quinze encore inédits figurent dans ce coffret. Le label La Boîte à Pépites émane de la chaîne YouTube éponyme et du Festival Un temps pour Elles. Dans la suite de l'action déjà menée par ces plateformes, cet album est le premier volume d'une collection dont la volonté est de mettre en lumière les oeuvres des compositrices.

A l'époque où le chant grégorien est encore la seule musique religieuse, la monodie profane se développe dans les centres aristocratiques français des pays de langue d'oc et de langue d'oil. Les troubadours et les trouvères chantent les peines et les joies de l'amour courtois. En marge de la musique religieuse, dans les milieux ecclésiastiques et universitaires apparaît un vaste répertoire monodique en latin dont la plus importante source est le manuscrit des Carmina Burana qui contient des textes d'origines diverses : ils sont amoureux, moralisateurs, polémiques, religieux ou satiriques. Le manuscrit contient aussi une parodie d'un office : il s'agit de la Messe des joueurs (Officium lusorum) où le Seigneur "Dé" est célébré dans une atmosphère profane. Quand aux instrumentistes, c'est dans la musique de danse qu'ils font leurs débuts dans ce plaisir de la recherche de la virtuosité.

De Fauré à Ferré, en passant par Poulenc et Rosenthal, des cabarets des années 1920 au Paris des années 1960, la soprano française a imaginé un parcours musical original autour de La Belle Excentrique d'Erik Satie, pièce pour piano à quatre mains composée en 1920 pour un spectacle de la danseuse de french cancan Caryathis. Elle conjugue une nouvelle fois fantaisie, absurde et profondeur, aux côtés de sa fidèle pianiste Susan Manoff et de quelques prestigieux invités : le metteur-en-scène et directeur du festival d'Avignon Olivier Py et le violoniste Nemanja Radulovic pour ne citer qu'eux.