Treize ans après la parution du premier album The Dark Age of Love (2009), le "supergroupe" hommage au défunt groupe d'avant-garde anglais Coil, renaît de ses cendres. Le projet lancé à l'initiative de Stéphane Grégoire (fondateur du label Ici d'Ailleurs), propose ici un deuxième album.

S16, comme le chiffre du soufre en physique, Woodkid livre un album personnel, véritable allégorie du combat personnel que chacun mène avec soi même. Une oeuvre faisant aussi écho à la situation mondiale actuelle, un véritable questionnement sur la notion d'échelle, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, sur la notion de responsabilité collective et individuelle dans la création d'un monde au bord de la rupture. Ce disque de 11 titres, lui permet de se livrer en profondeur, d'évoquer des sujets forts, à la fois centrés sur l'intime en abordant l'auto-destruction et la dépendance avec Pale yellow, Enemy ou encore In your likeness, mais questionnant également la société et notre rôle dans son évolution avec Goliath ou Shift. Qu'avons-nous fait dans le passé ? Que ferons-nous dans l'avenir ? L'aventure continue.

Cinq ans après son dernier album studio, le français est de retour avec un "long métrage sonore" à l'élégance sombre accompagné d'un casting inédit et prestigieux. Derrière ce titre allégorique se cache une longue période de réflexion, le luxe du temps face à la culture de l'instant. Du temps pour observer la lumière depuis l'ombre, le "tourbillon de la vie", ses excès, ses dérives et ses violences symboliques. Du temps pour penser et traduire en musique en simple témoin privilégié de notre société. Sur ce disque on croise la légende du rock Mark Lanegan, Del the Funky Homosapien (Gorillaz, Hieroglyphics), D Smoke (étoile montante du rap US), Rosemary Standley (chanteuse de Moriarty), la voix de feu Gil Scott Heron, Mr Lif (Def Jux), Yugen Blakrok (figure du rap sud-africain révélée sur la BO Black Panther aux côtés de Kendrick Lamar et Vince Staple), Boog Brown (icône de la scène hip hop de Detroit) et la chanteuse afro-carribéenne Adeline (Cee Lo Green, Afropunk).

Le duo New Yorkais (Evan Mast et Mike Strout) présente, cinq ans après LP4, leur sixième opus. Leurs hymnes instrumentaux sont uniques : un entrelac de guitares sonnant parfois 70's progressif ou psyché, parfois clin d'oil au heavy métal, de claviers disco, de rythmes hip-hop parfois teigneux. Le tout avec un goût pour la production digne des plus grands producteurs electro. Cultes et inclassables, Ratatat ont également participé au premier album de Kid Cudi, fait des remixes pour Björk, Notorious Big ou Kanye West.

Après deux ans d'absence, l'emblématique DJ et producteur Flume, auteur du succès Never Be Like You avec Kai (2016), revient avec un troisième album studio. Palaces a commencé à prendre forme lorsque Flume est retourné dans son Australie natale où il a rapidement trouvé l'inspiration en renouant avec la nature qui l'entourait. Palaces est son oeuvre la plus mature et la plus intransigeante à ce jour ; Flume repousse de manière experte les limites d'un son electro-pop novateur et futuriste en s'entourant d'une foule de collaborateurs prestigieux dont Caroline Polachek, Damon Albarn, Virgen Maria, Oklou, Kucka et MAY-A.

Vincent Fenton est un multi-instrumentiste autodidacte français. Sous le nom de FKJ, alias French Kiwi Juice, ses compositions libres et colorées ont déjà conquis une fanbase qui s'étend aux quatre coins du monde. Artiste certifié platine et cumulant plus de 2 milliards de streams à ce jour, il incarne une approche musicale unique et débordante de spontanéité, qu'il sait faire briller lors de ses performances live, conçues pour englober ses multiples aspirations créatives. Après une tournée internationale et le succès de son premier album éponyme, il revient avec son second opus.

Fakear revient avec un 5ème album nommé Talisman.Un album qui marque la fin de son passage en Major et un retour aux sources avec son label d'origine Nowadays.Après avoir connu l'ivresse d'une ascension fulgurante, d'un Olympia sold-out sans avoir sorti un premier album (devenu ensuite disque d'or), des tournées partout dans le monde devant des milliers de personnes, comme au Red Rocks, aux Etats-Unis. Fakear à eu besoin de se retrouver.Il a fallu que le monde entier se confine pour que Théo Le Vigoureux, un Caennais sensible de trente ans fasse le tri dans sa tête comme dans sa musique. Au point même de vouloir rompre avec son double musical, devenu parfois trop encombrant. Mais une histoire qui dure depuis dix ans ne se raye pas comme ça. Théo avait surtout besoin de réinventer Fakear : revenir à l'essentiel avec spontanéité et surtout honnêteté.

Découvrez l'album live du compositeur, producteur et pianiste qui est accompagné d'un film du même nom disponible sur la plateforme MUBI.

Tel un hommage au compositeur disparu Pierre Henry, Oxymore est un voyage musical où les sons de Pierre Henry interagissent avec l'univers de Jarre dans un va-et-vient entre sons analogiques et numériques. Le projet s'inspire du mouvement français de la "musique concrète", genre de composition musicale qui utilise comme matière première des sons enregistrés. Jarre reprend ce concept et le réinvente avec les outils d'aujourd'hui. "L'album a été développé comme une oeuvre immersive en multicanal et en binaural (... ) et le mixage stéréo s'en trouve même élargi." Oxymore pourra être ainsi accessible par tout auditeur équipé d'un simple casque standard tout aussi bien qu'au moyen d'un équipement audio adapté.

Elève pendant plus de 10 ans de la regrettée Blandine Verlet, Jean Rondeau a donné au clavecin une exposition majeure, grâce à son talent musical, sa passion et son indépendance d'esprit. Avec Melancholy Grace, le claveciniste propose un voyage poétique et mélancolique en compagnie des grands compositeurs italiens, anglais, allemands et hollandais du 16e et 17e

La musique du compositeur merveilleux mais injustement sous-estimé et "alchimiste des sons" Charles Koechelin est toujours une belle découverte. "Koechlin peut griffoner quelques notes tout comme Seurat peut griffonner quelques pigments de couleurs sur une toile ; il peut, dès lors qu'il le souhaite, imprégner sa musique des gloires impressionnistes de Debussy et Ravel ou apporter la délicatesse de Fauré puis renforcer avec des rythmes grinçants à la Roussel" affirme Robert Reilly. Il est un véritable rêveur impressionniste. Avec un titre tel que The Seven stars' Symphony et suivant de si près la tout aussi enchanteresse Vers la voûte étoilée, on pourrait penser que l'oeuvre est une sorte d'aubaine spectaculaire, coloriste et céleste. En fait, il s'agit d'une ode de Koechlin à ses stars de cinéma préférées, mais pas moins envoûtante pour autant.

L'accent mis par Eric Tanguy sur "l'imagination, la poésie et le monde intérieur" a contribué à faire de lui l'un des compositeurs français les plus joués aujourd'hui. S'inscrivant dans une lignée qui va de son mentor Henri Dutilleux à Messiaen et Debussy, il ne s'identifie à aucune "école" de composition. Son esthétique a également été façonnée par la musique de Sibelius et sa technique se caractérise par une utilisation complexe des modes. "Il y a de la rigueur et un but derrière ma musique", dit-il, mais je ne m'attends pas à ce que l'auditeur ait à la décoder... C'est le sentiment qui compte". L'album In a Dream tire son titre d'une pièce pour violon et piano, l'une des huit oeuvres de chambre inscrites à son programme. Composées entre 1999 et 2019, elles sont interprétées ici par les violonistes Alexandra Conunova et Rosanne Philippens, l'altiste Lise Berthaud, le violoncelliste Edgar Moreau, le clarinettiste Pierre Génisson, les pianistes Suzana Bartal et David Kadouch, et l'ensemble à cordes Quatuor Diotima.

Erkki-Sven Tuur est un compositeur estonien dont la musique est caractérisée par une intense transformation énergétique. L'approche intuitive et rationnelle est synthétisée dans un système organique complet. Il est l'auteur de neuf symphonies, dix concertos, d'oeuvres de musique de chambre et d'un opéra. Dédiée à Paavo Järvi à l'occasion du 100e anniversaire de la République estonienne en 2018, la Neuvième Symphonie de Tuur dite "Mythos" est associée à ces mythes qui naissent des nations et de l'histoire de leur indépendance. Il traite également des peuples finno-ougriens. Paavo Järvi et l'Estonian Festival Orchestra enregistrent la première mondiale de cette oeuvre, ainsi que The incantation of tempest (Ormiloits, 2004), dédiée à Veljo Tormis et Sow the wind, composée en 2015, inspirée des rafales et des tourbillons climatiques.

Alexis Kossenko revient sur le devant de la scène avec un projet centré sur des oeuvres de Georg Philipp Telemann, l'un des compositeurs les plus prolixes de l'histoire de la musique, avec à son actif plus de 6000 oeuvres... Parmi celles-ci, il a choisi deux concertos avec orchestre, l'un pour flûte, l'autre pour flûte et violon, précédés d'une ouverture. C'est un programme parfaitement composé pour appréhender à la fois le grand chef baroque qu'il est devenu, et bien sûr aussi ses impressionnantes qualités de flûtiste ; c'est également l'occasion de retrouver Zefira Valova, en Konzertmeister et en soliste de l'un des concertos.