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Livre 1 |
UN COEUR SIMPLE
Résumé
O L’histoire d’Un cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet : quand le perroquet est mort, elle le fait empailler, et, mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Ce n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. ö C’est ainsi que Flaubert présente lui-même Félicité, l’héroïne de Un cœur simple, l’un des récits qui composent les Trois contes, qui furent, en 1877, la dernière œuvre publiée du vivant de l’écrivain. Ces trois récits, sorte de testament esthétique, sont chacun en étroite correspondance avec l’un des ouvrages antérieurs de Flaubert, en constituent une épure. Ils représentent à la fois un aboutissement littéraire et un retour à l’imaginaire de l’enfance de l’auteur : Un cœur simple en particulier, qui se situe dans la même atmosphère romanesque que Madame Bovary, est un moyen pour l’auteur de rendre hommage, dignité et honneur à une vieille servante à laquelle il a dû rester attaché, et de se replonger, vieillissant, dans la province normande de sa jeunesse
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FLAUBERT GUSTAVE |
1987 |
LIVRE-LU |
671 |
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Livre 1 |
LA PEUR
Résumé
Lorsque Irène, sortant de l'appartement de son amant, descendit l'escalier, de nouveau une peur subite et irraisonnée s'empara d'elle. Une toupie noire tournoya devant ses yeux, ses genoux s'ankylosèrent et elle fut obligée de vite se cramponner à la rampe pour ne pas tomber brusquement la tête en avant... Quand elle s'en retournait chez elle, un nouveau frisson mystérieux la parcourait auquel se mêlaient confusément le remords de sa faute et la folle crainte que dans la rue n'importe qui pût lire sur son visage d'où elle venait et répondre à son trouble par un sourire insolent. Déjà les dernières minutes auprès de son amant étaient empoisonnées par l'appréhension de ce qui l'attendait. Quand elle était prête à s'en aller ses mains tremblaient de nervosité, elle n'écoutait plus que distraitement ce qu'il lui disait et repoussait hâtivement ses effusions. Partir, tout en elle ne voulait plus que partir, quitter cet appartement, cette maison, sortir de cette aventure pour rentrer dans son paisible monde bourgeois. Puis venaient les ultimes paroles qui cherchaient en vain à la calmer, et que, dans son agitation, elle n'entendait plus. Et c'était enfin cette seconde où elle écoutait derrière la porte, pour savoir si personne ne montait ou ne descendait l'escalier. Dehors l'attendait déjà la peur, impatiente de l'empoigner et qui lui comprimait si impérieusement le cœur que dès les premières marches elle était essouflée. " Irène est en proie au trouble le plus intense. Un trouble fait de désir et de crainte du désir, d'élan et de remords. Elle a le sentiment de trahir et redoute qu'une femme ne la trahisse. Déchirée entre son amant et son mari, elle ment, se cache, balbutie, s'évanouit. Lorsque paraît en France La peur, en 1935, Stefan Zweig étonne par son art subtil d'explorer les sentiments qu'éprouve une femme, au plus près de leur réalité psychique corporelle. Cette nouvelle est une sorte de prélude aux romans La confusion des sentiments, Amok, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, où il déploiera le même talent.
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ZWEIG STEFAN |
1992 |
LIVRE-LU |
672 |
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Livre 1 |
TROIS GUINEES
Résumé
" C'est un texte politique. On découvre là comme la poésie de la grande romancière anglaise est fondée sur une pensée politique audacieuse et précise. Sa dénonciation de la colonisation, de la ségrégation des femmes est, en 1938, d'une lucidité cruelle, d'une ironie violente qui n'ont pas à cette heure été dépassées. Virginia, qui sait si bien transcrire le silence et troubler la langue, Virginia qui sait tant dire et faire entendre ce qu'elle ne dit pas, Virginia Woolf ici va droit aux faits avec la plus redoutable précision. Elle s'acharne à démontrer, chiffres, statistiques à l'appui, dans une langue classique où, parfois déferle un chant, comme l'écho lyrique d'un cri si longtemps jugulé, comme la répercussion de ces chiffres inexorables qui prouvent la spoliation des femmes, si flagrante, tellement propagée qu'elle passe inaperçue. Femme, Virginia reconnaît, décèle et dénonce en précurseur (le mot n'a pas de féminin) ce scandale d'autant plus occulté qu'il s'inscrit partout, s'étale avec une évidence majestueuse : le racisme ordinaire qui réduit les femmes à l'état d'êtres minoritaires, colonisés. Scandale politique. Dictature qui annonce toutes les autres. Dans Trois guinées surgissent, surprenantes une fois encore, atterrantes, la société, l'histoire : le sort inique, extravagant des femmes, la futilité sinistre des hommes ; une image de l'humanité aberrante au point d'être comique. Les femmes, mais il n'y a pas encore de femmes ù d'hommes en conséquence. Il n'y a jamais eu que l'annulation des femmes. Restent la folie, la douleur de n'être pas qui circulent dans les lignes, les veines de Virginia Woolf... Une femme, aux prises avec ces réseaux barrés, cette mort vivante, captive en elle, de l'être qu'elle était. "
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WOOLF VIRGINIA |
1980 |
LIVRE-LU |
680 |
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Livre 1 |
JOURNAL DU VOLEUR
Résumé
Dans Le Journal du voleur, Jean Genet évoque son itinéraire qui fit, d'un enfant de l'Assistance publique injustement soupçonné d'un vol et placé dans une maison de correction, celui qui, dans sa souffrance, choisit d'être ce dont on l'accuse. ô Je me reconnaissais le lâche, le traître, le voleur, le pédé, qu'on voyait en moià ö Ce texte est l'évocation de ce destin délibérément choisi ô dans le sens de la nuit ö pour exploiter ô l'envers de la beauté ö par l'écriture et son flamboiement. C'est grâce à l'éclat de cette parole que Genet élabore un monde cohérent, le sien, reposant sur la constante inversion des valeurs et centré sur la mort.
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GENET JEAN |
1988 |
LIVRE-LU |
684 |
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Livre 1 |
L'INONDATION
Résumé
" La vitre tintait sous le vent, des nuages gris et bas û des nuages de la ville, des nuages de pierre û passaient dans le ciel û comme s’ils étaient de retour, ces nuages étouffants de l’été que pas un orage n’avait transpercés.Sophia sentit que ces nuages n’étaient pas au dehors mais en elle, que depuis des mois ils s’amoncelaient comme des pierres, et qu’à présent, pour ne pas être étouffée par eux, il fallait qu’elle brise quelque chose en mille morceaux, ou bien qu’elle parte d’ici en courant, ou encore qu’elle se mette à hurler... "
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ZAMIATINE EVGUENI |
1994 |
LIVRE-LU |
599 |
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Livre 1 |
LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE
Résumé
O J’adore servir à table. C’est là qu’on surprend ses maîtres dans toute la saleté, dans toute la bassesse de leur nature. Tout ce que peut contenir d’infamies et de rêves ignobles le cerveau respectable des honnêtes gens. Ramasser ces aveux, les classer, les étiqueter dans notre mémoire, en attendant de s’en faire une arme terrible, au jour des comptes à rendre, c’est une des grandes et fortes joies de notre métier, et c’est la revanche la plus précieuse de nos humiliations. ö Paru en 1900, le journal de Célestine, jeune femme de chambre tout aussi avertie qu’impertinente, est certainement l’un des textes les plus violents d’Octave Mirbeau. Véritable réquisitoire contre les mœurs bourgeoises, ce monologue féroce et cynique révèle les bassesses et les vices d’une classe sociale triomphante qui, dans le secret des alcôves, libère le poids de ses frustrations et de ses turpitudes. Célestine, bonne à tout faire, complice des perversions des maîtres comme de la haine des valets, a tant de talent pour la corruption qu’elle finit petite-bourgeoise et tenancière de bistrot. Sur fond d’antisémitisme organisé et de misogynie quotidienne (prostitution, viol, meurtre), ce tableau des mœurs du début de ce siècle est en effet celui de la ô revanche ö et du triomphe de la haine.
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MIRBEAU OCTAVE |
1991 |
LIVRE-LU |
645 |
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Livre 1 |
TENEBRES SUR JACKSONVILLE
Résumé
Lu par Yves Belluardo. Avant qu’un corps portant la trace de violences cannibales ne soit découvert en bordure de la ville, avant qu’une odeur d’outre-tombe mais étrangement vivante n’imprègne peu à peu les esprits, avant qu’un membre des forces de police ne disparaisse en pleine rue, à la tombée du jour, la petite cité de Jacksonville était une bourgade paisible. Deux enfants, Jem et Laurie, se trouvent aux premières loges de l’enquête conduite par Wilcox, le shérif du lieu.
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AUBERT BRIGITTE |
1994 |
LIVRE-LU |
623 |
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Livre 0 |
DEUX ENQUÊTES DE MISS MARPLE 4 (GERANIUM BLEU - LA DAME DE COMPAGNIE (LE))
Résumé
Il me semble que nous formons une assemblée assez représentative dit Joyce Lemprière, une jeune actrice amie du neveu de Miss Marple. Si nous fondions un club ? quel jour sommes-nous aujourd'hui ? Mardi ? Pourquoi ne pas la baptiser le Club du Mardi ? Il se réunirait chaque semaine et, à tour de rôle, chacun de ses membres proposerait un problème, un Mystère dont il aurait eu personnellement connaissance, et dont, bien sûr, il détiendrait la solutionà Deux enquêtes : Le Géranium bleu û La Dame de compagnie.
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CHRISTIE AGATHA |
2004 |
LIVRE-LU |
733 |
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Livre 0 |
DEUX ENQUËTES DE MISS MARPLE 5 (QUATRE SUSPECTS - L'HERBE DE MORT (LES))
Résumé
Il me semble que nous formons une assemblée assez représentative dit Joyce Lemprière, une jeune actrice amie du neveu de Miss Marple. Si nous fondions un club ? quel jour sommes-nous aujourd'hui ? Mardi ? Pourquoi ne pas la baptiser le Club du Mardi ? Il se réunirait chaque semaine et, à tour de rôle, chacun de ses membres proposerait un problème, un Mystère dont il aurait eu personnellement connaissance, et dont, bien sûr, il détiendrait la solutionà
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CHRISTIE AGATHA |
2004 |
LIVRE-LU |
731 |
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Livre 1 |
LE NEVEU DE RAMEAU
Résumé
Sous forme d'un dialogue vif et parfois provocateur, Le Neveu de Rameau de Denis Diderot met en scène Lui, le neveu du compositeur, et Moi : deux facettes de Diderot, le philosophe qui oeuvre pour les valeurs universelles et intemporelles, et le matérialiste qui pratique le cynisme et le détournement des valeurs. Le manuscrit fut caché, et ce n'est que 15 ans après le décès de Diderot qu'il fut retrouvé en Russie puis, publié en Allemand par Goethe. Il fallut attendre 1891 pour que le texte original paraisse en France.
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DIDEROT DENIS |
0 |
LIVRE-LU |
659 |
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Livre 1 |
LE COTÉ DES GUERMANTES 3 |
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PROUST MARCEL |
0 |
LIVRE-LU |
699 |
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Livre 1 |
A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU (NOMS DE PAYS LE NOM) |
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PROUST MARCEL |
0 |
LIVRE-LU |
679 |
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Livre 1 |
ICI |
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SARRAUTE NATHALIE |
1995 |
LIVRE-LU |
644 |
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Livre 1 |
LE CIRQUE (PAROLES D'ARTISTES, RECITS ET REPORTAGES RETRACENT L' HISTOIRE DU CIRQUE) |
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2005 |
LIVRE-LU |
366 |
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Livre 1 |
LA MORTE AMOUREUSE |
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GAUTIER THEOPHILE |
2005 |
LIVRE-LU |
649 |
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Livre 1 |
LE MENTEUR |
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JAMES HENRY |
2007 |
LIVRE-LU |
563 |
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Livre 1 |
LIENS DE FAMILLE |
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LISPECTOR CLARICE |
1989 |
LIVRE-LU |
631 |
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Livre 1 |
LES DIAMANTS DE LA GUILLOTINE (ROMAN) |
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COMBESCOT PIERRE |
2004 |
LIVRE-LU |
605 |
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Livre 1 |
VOYAGE EN EGYPTE |
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FLAUBERT GUSTAVE |
2007 |
LIVRE-LU |
675 |
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Livre 1 |
TEXTES POUR UN POEME POEMES POUR UN TEXTE |
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CHEDID ANDREE |
1991 |
LIVRE-LU |
679 |