Prix femina 2008

Le narrateur évoque sa femme Sylvie qu'il a perdue par une journée d'automne... Un sujet grave traité avec des mots simples et des phrases légères mais lourdes de chagrin.

Jean-Louis Fournier déplore que sa fille, en se tournant vers Dieu, se soit tant éloignée de lui...
Il souffre de son absence, plus encore de son silence. Mais c'est surtout l'incompréhension entre père et fille qui affleure à chaque page. Comme si, perdu dans sa solitude, il refusait à sa fille le droit à la rupture, au refuge après la mort de ses frères. Un refuge autre que le sien. Après le deuil de ses deux garçons et de la femme aimée, il lui en reste un à accomplir, celui de l'enfant devenue femme.